Une exposition conçue en collaboration avec Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, Marseille, et Valérie Pugin, directrice du musée de l’Abbaye – Donations Guy Bardone et René Genis, Saint-Claude.

Dans nos représentations mentales, le paysage gelé est souvent pensé comme un espace immobile, silencieux et figé dans l’attente du dégel. Fascinantes ou inquiétantes, la neige et la glace ont fait dans l’histoire de l’art l’objet de nombreuses projections ou rêveries de la part des artistes, à la fois pour leurs qualités plastiques, car elles réfléchissent
si bien la lumière, et pour l’imaginaire qu’elles véhiculent, le gel et le blanc neigeux étant associés au silence, à l’opacité, au mystère. Car la matière gelée peut se transformer en monstre en mouvement, en avalanche, mais aussi protéger du regard une vie subaquatique insoupçonnée. Aujourd’hui, le rapide et inexorable réchauffement climatique auquel nous sommes confrontés met en péril les équilibres saisonniers et les écosystèmes, mais il fait aussi vaciller les images, parfois toutes faites, qui leur sont associées. C’est à une traversée de ces histoires et de ces mouvements dans le blanc et le givre, même fondus, que vous invite l’exposition Paysages gelés.

Exposition Le cultes des ancêtres, avec Yves Regaldi et Amélie Lavin autour de notre voyage au Togo, en pays Tamberma, en janvier 2016.

« La route vers le Nord, depuis Lomé. 400km, une bonne partie de piste à avaler de la poussière ocre rougeoyante, pour aller à la rencontre d’Emilienne et les siens en pays Tamberma. Une traversée du pays depuis le sud, de la mer à travers la forêt tropicale des plateaux, jusqu’à la savane arborée de l’extrême nord.
De la longue histoire d’Yves Regaldi avec les Tambermas, et de ce voyage à trois, qui est aussi une affaire d’amitiés, est né ce projet d’exposition, à la rencontre d’un peuple qui se bat pour conserver intact son habitat, son rapport à la terre, ses traditions, organisées autour du culte des ancêtres. Les photographies d’Yves Regaldi, les sons et les vidéos de Corsin Vogel et le récit d’Amélie Lavin se font échos pour dessiner ensemble comme autant de pistes possibles ouvertes par ces rencontres. »

Vernissage le 16 septembre 2016 à partir de 18h30.
Ouverture du 17 septembre au 2 octobre, du mardi au dimanche, de 14h à 18h.

Exposition avec Morgane Tschiember Musique pour plante verte, Le Quartier – Centre d’art contemporain de Quimper.
Sur invitation de Morgane, j’ai créé la partition musicale de son installation, en transformant des sons d’oiseaux enregistrés par le musicien Jim Fassett pour sa « Symphony of the Birds » qui a accompagné l’exposition Taboo de Morgane au Musée des Beaux-Arts de Dole en 2015.
Vernissage le 26 avril 2016 à 18h30.

Pour plus d’informations : Le Quartier – Centre d’art contemporain

Installation immersive Non solo successo / Nicht nur Erfolg au Palazzo Castelmur, Stampa, Suisse. Dans le cadre de l’exposition permanente Tout un monde – -ou presque – de pâtissiers ? Ouvert tous les jours sauf les lundis de juin à octobre.

Installation sonore Wassefall(e) à l’E-Werk Freiburg, dans le cadre de l’exposition Sound Surrounds, TRIPTIC – échange culturel dans le Rhin supérieur. Vernissage le 07 février 2014 à 20h

Triple exposition Die Wahrnehmung im Gebirg – 80, 90 und weitere Jahre nach Segantini avec l’artiste Hannes Vogel, un projet sur la perception de l’espace alpin 80, 90 années et davantage après Giovanni Segantini.
• Sala Segantini, Savognin, 29 juin – 14 août 2013, vernissage le 29 juin à 18h
• Musée Segantini, Saint-Moritz, 5 juillet – 20 octobre 2013, vernissage le 5 juillet à 17h
• Atelier Segantini, Maloja, 6 juillet – 20 octobre 2013, vernissage le 6 juillet à 17h